vendredi 19 avril 2013
Chronométrie, adieu la raison d’état?
Dans la plus totale indifférence, les autorités neuchâteloises, s’appuyant sur un rapport justificatif surtout des coûts d’exploitation jugés trop élevés, ont fermé l’Observatoire de Neuchâtel, offrant à l’horlogerie française quelque trophée à brandir puisque Besançon demeure désormais le seul témoin d’une époque où la chronométrie était classée raison d’état. Certes, afin d’éviter redondances et démultiplication des moyens allocataires, ses activités ont été judicieusement réparties. Au travers de ce fait divers, l’éclairage du Président de la SSC, Jean-Daniel Dubois, aide à la réflexion: « La Société Suisse de Chronométrie a un rôle essentiellement scientifique, pas politique. Elle doit soutenir les projets d’amélioration de toute mesure du temps. Historiquement, c’était une mission d’Etat que d’offrir à la mesure du temps une certification sous contrôle, comme pour le poids ou la longueur. Aujourd’hui, ce sont les scientifiques qui s’acquittent de cette fonction, au travers des bureaux du COSC et par l’octroi de labels et de poinçons… » Et la culture bord…? Désormais sortie de la raison d’Etat, la chronométrie pourrait au moins servir d’alibi électoral aux détenteurs des portefeuilles culturels. Tandis que notre pays s’alloue les moyens de disposer d’un Monsieur Cinéma -ne sommes-nous pas mondialement reconnus pour notre savoir-faire cinématographique, il persiste à ne pas reconnaître à l’horlogerie un statut de culture à part entière.see more montre homme and Tag Heuer replica
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